Odiot : retrouvez les secrets d’un atelier d’orfèvrerie unique au Musée des arts décoratifs de Paris
Jean-Baptiste-Claude Odiot a édifié, au cours du premier quart du XIXe siècle, la maison d’orfèvrerie française la plus prospère en livrant de somptueux services pour la table et des ensembles prestigieux comme la toilette de l’impératrice Marie-Louise et le berceau du Roi de Rome. Posséder une œuvre finement réalisée par les artisans de la Maison Odiot, ce n’est donc pas uniquement inviter l’Histoire chez soi, c’est aussi avoir le goût du bel ouvrage, en reconnaissant la qualité remarquable de sa réalisation et en restant fidèle à l’excellence de la tradition pour veiller à la transmission de cet héritage français.
C’est pourquoi aujourd’hui encore Odiot reste fidèle aux volontés émises, il y a plusieurs siècles par Jean-Baptiste Odiot, qui s’employa à reproduire ses plus belles pièces pour en faire don à l’État français pour qu’elles servent de modèles aux jeunes orfèvres.
Depuis sa fondation, la maison Odiot réaffirme la mission de préservation et de diffusion initiée par Jean-Baptiste Claude Odiot, en perpétuant l’investissement de notre maison dans la transmission de techniques d’exception, en préservant la place centrale du savoir-faire humain qui participe au maintien et à la pérennité de l’excellence française.
A ce titre, le musée des Arts décoratifs conserve, depuis 2009, un ensemble exceptionnel de 33 pièces d’orfèvrerie et de 176 dessins originaux de l’atelier d’Odiot classés œuvres d’intérêt patrimonial majeur. Les dessins ont été dévoilés pour la première fois en mars 2017 au sein d’une exposition, « Dessiner l’or et l’argent : Odiot orfèvre (1763–1850) », qui confronte les œuvres graphiques aux objets d’art en révélant les processus de création et les recherches de l’orfèvre.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site du musée des Arts Décoratifs, dédié à cette exposition : www.mad-odiot.com